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Mora Venise au cinéma

19 février 2017

La belle dormant, d'Adolfo Arrieta (France, 2016)

belle dormantMardi 7 février 2017, Reflet Médicis.

Transposition pleine d'humour et de poésie du conte de la Belle au bois dormant dans notre époque contemporaine. Les apparitions d'Ingrid Caven en fée maléfique sont particulièrement savoureuses et valent à elles seules le déplacement. On retrouve avec plaisir Agathe Bonitzer, qui incarne la bonne fée, dont la rousseur et la physionomie atypique conviennent décidément très bien aux rôles un peu étranges, Niels Schneider (parfait en prince charmant), Mathieu Almaric... Bref, c'est un petit joyau inattendu et très sympathique.

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19 février 2017

Moonlight, de Barry Jenkins (USA, 2916)

moonlightMercredi 1er février 2017, UGC Odéon.

Magnifique portrait en trois volets (Little, Chiron, Black) d'un jeune homme, de l'enfance à l'âge adulte, en constant décalage avec lui-même et son entourage, qui cherche avant tout à obtempérer aux injonctions d'un environnement particulièrement violent et agressif pour échapper aux coups (qu'il reçoit quand même d'ailleurs). Le traitement très original de la bande son et des images, souvent décalées et glissantes, expriment à la perfection son permanent sentiment d'insécurité et son aspiration à une fuite perpétuelle, jusqu'à ce qu'il retrouve, alors qu'il s'est enfermé dans le rôle d'un gros caïd de quartier, un amour d'adolescence et laisse enfin éclore sa sensibilité profonde. Génial.

5 février 2017

Jackie, de Pablo Larrain

jackieSamedi 4 février 2017, MK2 Odéon St Michel.

Jackie Kennedy faisant face à sa nouvelle condition, dans les heures et les journées qui suivent l'assassinat de son époux, première dame brusquement réduite à rien, qui doit quitter la Maison blanche en catimini pour laisser la place à leurs successeurs, et son obstination pour organiser des funérailles grandioses, chargées de symboles, pour l'ex-président. Intéressant portrait d'une figure en déroute, élégamment incarnée par Natalie Portman.

5 février 2017

Le chien enragé, Akira Kurosawa (Japon, 1949)

un chien enragéSamedi 28 janvier 2017, le Champo.

Je me suis hélas endormie pendant la séance. J'en retiens cependant une évocation des bas-fonds de Tokyo, au lendemain de la Seconde guerre mondiale, très surprenante.

5 février 2017

La La Land, de Damien Chazelle (USA, 2016)

la la landSamedi 28 janvier 2017, MK2 Odéon St Germain.

Film chanté et enchanteur, élégant et inventif en toute discrétion, qui laisse dans un état de bien-être absolu après la projection. De nombreuses scènes m'ont éblouie par leur simplicité poétique. Que dire des merveilleux décors peints qui recomposent Paris, ou encore des instants de confidence des personnages, isolés dans une pénombre progressive ? Les artifices sont souvent très simples en apparence pour évoquer la vérité des caractères avec une finesse parfaite. Ne serait-ce que pour cela, ce film est une prodigieuse réussite.

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5 février 2017

Compte tes blessures, de Morgan Simon (France, 2016)

compte tes blessuresJeudi 26 janvier 2017, le Reflet Médicis.

Ce film à petit budget, tourné à Bordeaux et premier long métrage du réalisateur, constitue une belle surprise. Kévin Azaïs crève l'écran ainsi que ses partenaires, tous excellents, dans ce récit douloureux d'une rivalité amoureuse entre un père et son fils, mais aussi d'une relation filiale où l'amour ne parvient pas à s'exprimer. Energie franche et spontanée, nervosité électrique, caméra collée au frémissement des corps et de ces âmes toutes en tourments, forment un bel ensemble revigorant.

5 février 2017

Harmonium, de Kōji Fukada (Japon, 2016)

harmoniumSamedi 21 janvier 2017, MK2 Odéon St Michel.

D'une stylisation à la perfection envoûtante, ce film a été récompensé par le prix Un certain regard lors du dernier festival de Cannes. Mais il m'a rendue très nostalgique de bons sentiments, car enfin, cela devient un peu monotone et pénible à la longue, cet étalage incessant au cinéma de rapports de domination et de séduction glauques et malsains, d'autant plus pénibles qu'ils sont présentés sous un emballage irréprochable.

5 février 2017

Born to be blue, de Robert Budreau (USA, Canada, Angleterre, 2015)

born to be blueVendredi 20 janvier 2017, le Reflet Médicis.

Ethan Hawke (un acteur que l'on a connu plus subtil), malgré une ressemblance relative avec Chet Baker, est hélas insupportable tant il ne parvient à proposer qu'un masque figé de petit garçon pleurard toujours en faute. Toutes les scènes sont des successions de clichés sans la moindre originalité, quel dommage ! Reste une BO absolument magnifique... On peut donc réécouter directement ses vieux Cd de Chet Baker - ou acheter le Cd de la BO - sans s'infliger la vision d'un film très médiocre...

5 février 2017

Neruda, de Pablo Larrain (Chili, 2016)

nerudaSamedi 14 janvier 2017, l'Arlequin.

Récit déroutant, pour qui ne connaît pas les grandes lignes biographiques du poète chilien, car il faut un certain temps pour s'adapter au choix de narration. La voix off qui commente à la fois sa fuite devant la police du régime et le policier qui le traque est en effet celle du poète lui-même. Aussi, on ne sait parfois s'il s'agit d'une fiction ou de la réalité des faits tels qu'ils furent vécus, jusqu'à ce que l'on réalise à quel point il était probablement habile à mettre en scène sa propre vie. Le portrait n'est à ce titre pas hagiographique et plein d'humour, tant on a affaire à un créateur plutôt imbu de sa personne. Original, inhabituel et intéressant.

5 février 2017

Une surprise pour Noël, de Chel White (USA, Canada 2015)

surprise pour noelSamedi 7 janvier 2017, MK2 Parnasse.

Deux courts métrages d'animation tout chou pour les bouts de choux, tel mon petit-fils, où l'amitié tient le rôle principal. Andrew le petit garçon s'attache d'abord à un chiot husky (qui le lui rendra fidèlement comme on s'en doute), puis saura redonner le sourire à sa petite voisine Sofia qui arrive de Californie et a bien du mal à s'habituer au froid canadien... Animation traditionnelle pour de jolies scènes toutes tendres.

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