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Mora Venise au cinéma
10 novembre 2015

Le fils de Saul, de Lazslo Nemes (Hongrie, 2015)

le fils de saulSamedi 7 novembre 2015, le Saint Germain des Prés.

Beaucoup de retenue et de dignité dans ce film exempt de tout sentimentalisme facile, rigoureux et précis, en dépit d'un sujet d'une grande difficulté. La bande sonore, cris et coups, accompagne en permanence le parcours de Saul, prisonnier juif membre d'un Sonderkommando à Auschwitz. La caméra le suit à hauteur de regard dans tous ses gestes pour accomplir le plan d'extermination des nazis, dans sa quête obstinée pour restaurer une parcelle d'humanité et survivre à l'univers du camp, afin que le corps d'un jeune garçon qu'il s'approprie comme celui de son fils, soit sauvé du bûcher et puisse être enseveli dans les rites funéraires traditionnels. Grave, sobre et respectueux.

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10 novembre 2015

L'homme à la caméra, de Dziga Vertov (URSS, 1929)

lhomme a la cameraSamedi 31 octobre 2015, le Reflet Médicis.

Un feu d'artifice d'images magnifiquement cadrées, dans un noir et blanc rythmé par les lignes verticales et horizontales de la ville moderne (ici Odessa), pour vanter les mérites de l'ère nouvelle industrielle, mécanisée, dynamique de la toute neuve société soviétique, en plusieurs volets : l'éveil de la ville et de ses habitants, son animation trépidante, le travail prolétarien, le sport, les loisirs... Expérimental mais pas lassant et souvent fascinant d'inventivité.

10 novembre 2015

Une jeunesse allemande, de Jean-Gabriel Périot (France, 2015)

une jeunesse allemandeSamedi 31 octobre 2015, le Reflet Médicis.

Ce montage d'archives visuelles reconstitue la naissance et l'évolution du groupe Fraction Armée Rouge, dirigé par Andreas Baader et Ulrike Meinhof, des années 60 jusqu'aux années 70, de leur opposition à la génération qui mena le nazisme au pouvoir à leur radicalisation dans l'action violente. Un documentaire intéressant qui reconstitue bien leur évolution dans l'extrêmisme, mais qui laisse un peu le spectateur sur sa faim. Beaucoup de questions restent sans réponse, l'histoire personnelle de chacun des membres de la RAF n'étant pas approfondi.

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