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Mora Venise au cinéma
6 mai 2016

Voici le temps des assassins, de Julien Duvivier (France, 1956)

voici le tempsJeudi 5 mai 2016, le Champo.

Noirceur en noir et blanc. Une jeune fille (Danielle Delorme), dont la mère fut autrefois l'épouse de Jean Gabin, débarque de province et sème la discorde - jusqu'au crime - dans le restaurant qu'il tient dans le quartier des Halles, "le Rendez-vous des innocents". Deux hommes, Jean Gabin et son fils de substitution - un candide étudiant en médecine auquel Gérard Blain prête ses yeux faunesques - ne tardent pas à se disputer la belle, qui se révèle rapidement être à la fois une garce redoutable et une pauvre fille, victime du milieu où elle a grandi.

Devant tant de dépravation morale (c'est la mère de la jeune fille qui la pousse dans les bras de son ex-mari) et de déchéance physique (ancienne tenancière de maison close à Marseille, la mère est une droguée au dernier degré et sa fille ne recule devant aucune impudeur pour parvenir à ses fins), le film fut interdit aux moins de 16 ans à sa sortie. Tout ceci n'est pas très gai mais se regarde avec délectation, c'est un cinéma disparu dont les situations et les personnages savoureusement typés s'adonnent à une large palette des passions humaines, des plus sombres aux plus humanistes.

 

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6 mai 2016

Le bois dont les rêves sont faits, de Claire Simon (France, 2015)

le boisSamedi 30 avril 2016, l'Arlequin.

Documentaire tourné au bois de Vincennes pendant que défilent les quatre saisons. Claire Simon s'y est faufilée avec sa caméra pour interroger les visiteurs du bois, promeneurs, cyclistes ou cavaliers, et aussi ses habitants. Tous, ils nous livrent ce qu'ils viennent y chercher et les "rêves" en question, qu'ils explorent ou cherchent à atteindre sous ces grands arbres se révèlent aussi divers qu'eux. Sexe, drague, sport, art ou musculation, besoin de marginalisation ou de retour aux sources, vers les forêts qui abritèrent l'enfance dans un continent lointain, le bois permet tout cela, d'être soi.

Mora Venise au cinéma
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