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Mora Venise au cinéma
28 avril 2014

My Sweet Pepperland, de Hiner Saleem (Kurdistan, France et Allemagne, 2013)

my sweet pepperland

Lundi 28 avril, l'Arlequin.

Le film s'ouvre sur les sanglots d'un homme que l'on s'apprête à pendre, après la tenue d'un tribunal sommaire. La suite du film fort étrangement prend un envol magique. Nous voici transportés dans une région montagneuse isolée du Kurdistan, où les hommes ne peuvent se déplacer qu'à cheval ou à pied. Et tout prend une tonalité de western fort savoureux, car totalement inattendu dans ce cadre, servi par un casting impeccable, des paysages à la sauvagerie somptueuse, et une bande musicale qui fait s'alterner des classiques américains (Elvis Presley...) avec des musiques traditionnelles.

Un nouvel officier de police, Baran (Korkmaz Arslan), vient faire respecter la loi de l'Etat kurde dans cette région reculée, qui est sous la coupe d'un chef de bande, Aziz Aga. Règlements de compte virils entre ceux qui essaient d'incarner et d'imposer la loi et l'ordre, les contrebandiers commandés par Aziz Aga, mais également des résistantes turques cachées dans les montagnes qui luttent pour leurs droits. Ce film est également un plaidoyer pour le respect des droits des femmes, que domine le personnage de Govend (Golshifteh Farahani), jeune institutrice qui souhaite faire évoluer son pays par l'éducation des enfants, mais qui bataille également pour sa propre indépendance. Le film réserve d'autres enchantements, lorsque Govend joue du "hang", instrument métallique circulaire aux envoûtantes sonorités de pluie. Bref, un film que l'on n'a pas envie de quitter, même lorsque s'achève le générique de fin.

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